Publié dans Editorial

Scélérate guerre !

Publié le mercredi, 09 mars 2022

La bataille fait rage en Ukraine. La Russie déploie environ 150.000 hommes sur terrain et continue son avance. Il paraît que la prise de Kiev n’est plus qu’une question de temps. De son côté, l’Ukraine se défend et résiste. Il y a des morts, des deux côtés. Affolée, la population fuit. D’autres qui choisissent de rester se cachent. Des morts et des ravages sur le champ du combat ! La communauté internationale s’inquiète. Tout le monde paie la facture ! Scélérate guerre ! Aucune guerre n’est juste ni justifiable ! Aucune n’est bonne ni acceptable ! Toute guerre tue, ravage et détruit !
Durant la Guerre des Gaules, à partir du IVème siècle av. J.C., quand Jules César franchit le Rubicon et envahit la Gaule pour l’annexer en 52 av J.C., ce fut le début du déclin de l’empire romain.
Pendant la « Guerre de Cent Ans » mettant aux prises le royaume de l’Angleterre et celui de la France, entre 1337 et 1453, 1 000 à 3 000 villages ont été rayés de la carte, sans compter le nombre de victimes humaines par centaines de milliers.
Durant la Seconde guerre mondiale, du 1 er septembre 1939 au 2 septembre 1945, on comptabilise entre 60 à 70.000 millions de morts dont entre 44 et 50 millions de civils (innocents) et 6 millions de juifs sans compter les destructions et ravages des villes, d’infrastructures, des champs de culture et les conséquences désastreuses au reste du monde.
La guerre au Viêt-Nam, en Irak, en Afghanistan, au Sahel et partout où il y en a, font des morts et des morts, détruisent, etc. Des super-puissants aux tout-petits pays, la guerre n’offre aucun avantage !
Cette guerre fratricide en Ukraine crée des vagues et sème la panique dans le monde entier. Même les pays ayant opté la voie de la neutralité ne seront pas épargnés. Cette scélérate guerre, non seulement elle tue, détruit mais elle perturbe aussi le circuit économique international dont les impacts compliqueront le quotidien des peuples du monde entier. Les marchés internationaux entre en ébullition et se dégradent dangereusement.
Le prix du baril du Brent s’explose. Il se vend à 147 dollars ! A nous tous de conclure sur les effets dramatiques de cette flambée du cours du pétrole sur le marché international et surtout les retombées en interne pour chaque pays. Avant cette « envolée », le commerce international a déjà durement subi les effets collatéraux de la pandémie de Covid-19et qui se répercutent de façon catastrophique dans les pays en situation difficile, à l’instar de Madagasikara. Nul n’ignore que la montée du cours du pétrole, sur le marché international, déclenche une avalanche d’inflation pratiquement incontrôlable. On redoute le pire !
Evidemment, il n’y a aucune issue autre que l’arrêt des hostilités. Aucune guerre n’avantage personne ! Le monde moderne érigé sur le socle de la démocratie rejette catégoriquement toute forme de trouble, de conflit notamment armé. La Déclaration universelle des droits de l’Homme scande le respect des droits fondamentaux des uns et des autres. L’ONU, à travers ses principes cardinaux, défend farouchement le droit de chaque peuple à l’autodétermination et dénonce toute forme aliénant la souveraineté de chaque pays membre.
Cette scélérate guerre doit cesser immédiatement et sans condition aucune.
Ndrianaivo


Fil infos

  • Revendications de la jeunesse - La Gen Z Madagascar a besoin d'une jeunesse souveraine
  • Crise institutionnelle à Madagascar - L’ONU condamne, la SADC déploie une mission technique en urgence
  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
  • Pillages à Antananarivo - La longue facture du chaos
  • Une mission du Panel des Sages de la SADC pour restaurer la paix et la gouvernance démocratique
  • Sortie de crise à Madagascar - Une situation à donner le tournis
  • Crise administrative - Des défaillances de facturation reconnues par la JIRAMA
  • Andry Rajoelina - « J’ai dû rejoindre un lieu sécurisé »
  • Présidence du Sénat - Jean André Ndremanjary assure l’intérim

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

A bout portant

AutoDiff